Approche stratégique : 

  • Contribution au développement de la culture consumériste, 

  • Information et conseils pour améliorer la relation avec les prestataires de services,

  • Développement d’un réseau social citoyen solidaire

 

La chute du Mur de Berlin et le début du 21e siècle ont érigé l’économie de marché en mode de gouvernance du monde, en lui attribuant unilatéralement toutes les vertus économiques, morales et culturelles jadis défendues par les systèmes politiques.

Aujourdhui, force est de constater que l’émergence de ce libéralisme effréné a profité essentiellement aux « forces de l’argent », au détriment des droits des populations et de la protection de l’environnement. Dans un univers où l’argent justifie tout, et où l’accumulation de richesse vaut plus que sa redistribution, il devient plus qu’urgent de rétablir les principes moraux d’éthique, de bonne gouvernance, de bien public et d’intérêt général, sous peine d’assister à une radicalisation des positions antagonistes, source d’instabilité économique et sociale.

C’est dans ce contexte qu’il convient de situer la démarche prônée par la RSE, qui met l’entreprise et les responsables politiques au cœur du dispositif et appelle, à travers une démarche volontaire, chacune des parties prenantes (pouvoirs publics, entreprises, populations) à s’autoréguler et à agir de concert dans l’intérêt général, garant de paix sociale et de développement durable.

Ainsi, les concepts d’éthique, de gouvernance, de transparence et de développement durable jadis réservés à un cercle restreint d’initiés ont fait une entrée fracassante sur la place publique, mais ont- ils pour autant contribué à assainir le monde ?

Dans la pratique, ces bons principes ont été battus en brèche par la cupidité des hommes, et nous avons assisté à une spéculation effrénée sur les terres, les céréales, les produits alimentaires, les ressources minières, les produits financiers, autant de dérèglements qui ont engendré une crise économique, financière et morale sans précédent, que la presse relaie quotidiennement auprès d’une opinion publique désabusée mais impuissante.

Alors que l’intérêt général devrait être la préoccupation de tous, il n’y a jamais eu autant de scandales, de prévarication, de corruption et d’inégalités sociales que depuis ces vingt dernières années.

Il apparaît que les « forces de l’argent » ont infiltré les cercles économiques et politiques, les cumuls de fonctions incompatibles, les conflits d’intérêts et autres délits d’initiés sont devenus monnaie courante, et la moralité exigée au bas de la pyramide sociale n’a que rarement cours à son sommet, en toute impunité.

Dans les pays développés, les organisations de consommateurs et la société civile déploient des programmes adaptés, inspirés par le courant altermondialiste. En Afrique et particulièrement au Sénégal, beaucoup reste à faire, c’est le sens de notre initiative.